22 Feb 2023, 00:00

Notes sur KeepassXC

Aperçu

Keepass est le client original. En v1 il était disponible uniquement sous Windows. Depuis la V2, il est multiplateforme.
Il est codé en dotnet (et donc mono sous Linux).

KeepassX était un client alternatif à Keepass nativement compatible Linux. Il n’est plus beaucoup développé. Je ne me penche pas dessus.

KeepassXC est un fork communautaire de KeepassX, nativement multiplateforme, codé en C++, et encore mis à jour régulièrement.

Keepass2 et KeepassXC partagent le même format de base de données, le format .kdbx.
Il me semble que Keepass v1 utilisait le format .kdb.

On peut ouvrir un fichier .kdbx alternativement avec Keepass2 et KeepassXC, les modifications sont vues mutuellement.

Par défaut, Keepass2 intègre une icône à la zone de notification.
KeepassXC ne le fait pas, mais on peut activer l’option dans les paramètres. Si on coche “Réduire au lieu de quitter l’appli” et “Afficher une icône dans la zone de notification”, on a le comportement le + souple : la fenêtre est réduite lors de la réduction et disparaît lors de la fermeture ; l’appli étant en permanence en fonctionnement dans la zone de notification.

Pour l’instant je me penche principalement sur KeepassXC. Son dépôt git est ici :
https://github.com/keepassxreboot
et son site officiel ici :
https://keepassxc.org/

On peut l’installer via les dépôts Debian avec la commande
sudo apt install keepassxc

L’intégration de KeepassXC à Firefox nécessite un module. En essayant de l’installer depuis le magasin de modules de Mozilla, je n’ai pas réussi à faire dialoguer les 2. Mais Debian package l’extension, et l’association avec KeepassXC a fonctionné directement (après avoir supprimé l’extension installée manuellement).
sudo apt install webext-keepassxc-browser

Il faut également activer, dans les paramètres de KeepassXC, l’intégration (générique) aux navigateurs, ainsi que l’intégration à chaque navigateur que l’on souhaite utiliser.
L’activation du navigateur Firefox va créer un fichier (qui contient le chemin du proxy KeepassXC) dans ~/.mozilla/native-messaging-hosts/ ; il faut donc la réactiver si on fait des tests à base de dossiers FF tout neuf.

Il me semble que chaque connection entre 1 profil et KeepassXC utilise une “base de données” (qui n’est pas la base de données KDBX, mais simplement le nom du lien entre les 2). On peut le voir dans les paramètre de Keepassxc-browser -> Base de données connectée. Je ne sais pas comment consulter les différents liens dans KeepassXC lui-même.

Une fois l’ensemble paramétré, on voit apparaître le logo de KeepassXC à côté des champs username. Si on clique dessus, cela remplit automatiquement les champs, ou propose de choisir l’identifiant en cas d’IDs multiple enregistrés pour une même URL.

Sync

Le fichier KDBX est synchronisable entre différents postes via des outils externes ; en mon cas Nextcloud.
Après test, il s’avère qu’il est tout à fait possible d’avoir le fichier KDBX déverrouillé sur 2 postes en parallèle. Dès que les modifications sont appliquées par le poste qui n’a pas créé ces modifs, KeepassXC s’actualise tout seul et affiche les modifications, sans besoin de fermer/ouvrir la base ou de redémarrer le logiciel.
La modification sera également accessible sous Firefox sans besoin de le relancer, mais en actualisant toutefois la page.

Import

On peut importer (entre autres) une base de password au format CSV. Ceci permet d’importer les passwords de Firefox.
Un bon guide est ici :
https://blog.bilak.info/2021/04/02/moving-passwords-from-firefox-lockwise-to-keepassxc/

On commence par exporter les mots de passe de Firefox dans un fichier CSV.
Si on utilise une version =< 2.7.0 de KeepassXC (jusqu’à Bullseye pour la version des dépôts Debian), il faut modifier les timestamps via le script présent sur le lien ci-dessus.

Ensuite, dans KeepassXC, “Base de données -> Importer -> Fichier CSV”. On choisit le CSV créé précédemment. Il faut alors créer une nouvelle base de données qui contiendra l’import. On pourra fusionner cette nouvelle base avec une base pré-existante ultérieurement.

Pour l’import, il faut cocher l’option spécifiant que la 1ère ligne contient les noms des champs.
Ensuite, établir cette correspondance :

  • Group -> Not Present
  • Title -> url
  • Username -> username
  • Password -> password
  • URL -> url
  • Notes -> httpRealm (pas obligatoire, mais permet de conserver des informations supplémentaires)
  • TOTP -> Not Persent
  • Icon -> Not Present
  • Last Modified -> timePasswordChanged
  • Created -> timeCreated

Fusion de 2 bases

Ouvrir la base destination.
“Base de données -> Fusionner à partir d’une base de données”. Taper le pass de la base source.
Les dossiers sont respectés lors de l’import.

10 Feb 2023, 00:00

Notes sur vi

Entrer en mode édition/insertion : touche i
Sortir du mode édition : touche Esc

Quitter (lorsqu’on n’est pas en mode édition) : :q
Quitter (sans enregistrer les changements) : :q!
Enregistrer : :w

Ctrl-S freeze l’affichage. Pour le récupérer, Ctrl-Q

03 Nov 2022, 00:00

xrandr, résolution virtuelle et upscaling

xrandr
donne la configuration actuelle et les différentes configurations possibles

panning : permet d’aumgmenter la taille “logique” de l’affichage (les coordonnées disponibles pour demander un affichage)

mode : l’affichage réel de l’écran physique ; peut être inférieur au panning (auquel cas l’affichage défile lorsqu’on bouge le curseur vers un bord)

scale : l’échelle entre le panning et le mode ; permet par exemple de faire rentrer un “grand” panning dans un “petit” mode Elle s’obtient en divisant la valeur du panning par la valeur du mode.

Par exemple, avec un écran physique 1366x768, si je veux un écran virtuel de 1920x1080 :

xrandr --output LVDS-1 --panning 1920x1080 --mode 1366x768
et je pourrais “défiler” dans l’écran virtuel en déplaçant la souris.

Si je veux que cette résolution virtuelle soit affichée intégralement dans l’écran :

1920/1366 = 1.40556369
1080/768 = 1.40625

ce qui donne la commande
xrandr --output LVDS-1 --panning 1920x1080 --mode 1366x768 --scale 1.40556369x1.40625

26 Sep 2022, 00:00

Live-USB Bullseye

Même procédure que pour buster avec quelques variations :

sudo aptitude install live-build live-tools
mkdir bullseye_live && cd bullseye_live
mkdir auto && cp /usr/share/doc/live-build/examples/auto/* ./auto/

config

Fichier auto/config

#!/bin/sh

set -e

lb config noauto \
	--architectures 'amd64' \
	--archive-areas 'main contrib non-free' \
	--bootappend-live 'boot=live config locales=fr_FR.UTF-8 keyboard-layouts=fr' \
	--binary-images 'iso-hybrid' \
	--distribution 'bullseye' \
	--linux-flavours 'amd64' \
	--source 'false' \
	--backports 'true' \
	"${@}"

Liste de paquets

Fichier config/package-lists/live.list.chroot

live-boot
live-config
live-config-systemd

#FIRMWARE
firmware-linux firmware-atheros firmware-b43-installer firmware-bnx2x firmware-brcm80211 firmware-intelwimax firmware-iwlwifi firmware-libertas firmware-myricom firmware-netxen firmware-qlogic firmware-realtek broadcom-sta-dkms

#UTILS
nmap rcconf gparted hfsprogs ntfs-3g hfsplus hfsutils dosfstools lightdm bash-completion chntpw dcfldd bootlogd less mesa-utils numlockx ethtool grub2 ssh gdisk testdisk python-tk iftop nethogs pm-utils dmraid aptitude apt-file smartmontools debootstrap pciutils usbutils cifs-utils e2fsprogs mtools screen lvm2 net-tools mdadm lsscsi haveged rng-tools cryptsetup efibootmgr efivar ncdu wireless-tools dnsutils git iperf iperf3 lshw pmount grub-efi-ia32-bin grub-pc-bin grub-efi-amd64-bin curl dislocker vlan

# TEAMVIEWER
libqt5webkit5 qml-module-qtquick2 qml-module-qtquick-controls qml-module-qtquick-dialogs

# DESKTOP
hplip system-config-printer xsane simple-scan mate-desktop-environment caja-open-terminal mesa-utils firefox-esr-l10n-fr chromium-l10n pulseaudio pavucontrol pavumeter mate-media-common mate-media mate-settings-daemon-dev mate-settings-daemon-common mate-settings-daemon chromium engrampa unrar pluma bluez blueman pulseaudio-module-bluetooth gddrescue ddrescueview vlc rdesktop conky network-manager-gnome webcamoid cheese webp-pixbuf-loader

Noyau, backports et pinning

On va utiliser le pinning pour demander d’installer certains paquets depuis les backports notamment les noyaux et headers.
La version de wpasupplicant fournie dans Bullseye a parfois quelques problèmes pour se connecter à un réseau. On choisit d’installer la version de bullseye-backports.
De même, si on installe le noyau de bullseye-backports, le module broadcom-sta-dkms doit venir des backports pour compiler sans erreur.

Pour ceci, on crée le fichier config/archives/backports.pref.chroot et on y met le contenu suivant :

Package: linux-image-amd64
Pin: release a=bullseye-backports
Pin-Priority: 600

Package: linux-headers-amd64
Pin: release a=bullseye-backports
Pin-Priority: 600

Package: wpasupplicant
Pin: release a=bullseye-backports
Pin-Priority: 600

Package: broadcom-sta-dkms
Pin: release a=bullseye-backports
Pin-Priority: 600

On peut bien sûr choisir d’autres paquets à installer depuis les backports, avec les mécaniques classiques de pinning.

20 Aug 2022, 00:00

Notes sur shell (sh)

Cet article se concentre sur les fonctionnalités des shells POSIX (notamment sh).

Debug

On peut mettre au début du script (ou en argument du shebang) ces directives :
set -x : toutes les commandes exécutées sont inscrites sur le terminal (standard error) avant leur exécution (avec un + en tête de ligne)
set -v : chaque ligne lue est inscrite sur le terminal (standard error)

Il me semble que ce sont des commandes “built-in” de bash ; toutefois cela semble fonctionner même si le shebang du script est /bin/sh.

Code de retour

Chaque commande/fonction exécutée renvoie un code de retour (exit code, ou encore code de retour), qui indique l’état de réussite de la commande.
C’est un entier de 0 à 255.

Généralement, 0 signifie un succès de l’opération, et tous les autres nombres un échec.

On peut définir le code de retour d’un script ou d’une fonction avec les commandes return et exit.

return & exit

return et exit servent tous 2 à interrompre l’exécution, et renvoient la valeur passée en argument (ou 0 à défaut d’argument ; et modulo 256 pour exit).
La différence entre les 2 est que return va interrompre la fonction mais rester dans le script, alors que exit va interrompre l’ensemble du script.

Récupérer la sortie d’une commande

Permet de stocker dans une variable la sortie d’une commande (standard output, et non le code de retour ; donc ce qui est affiché dans le terminal en cas d’exécution interactive). C’est la “substitution de commande”, que l’on fait avec la syntaxe
var=$(command)

On voit aussi
var=`command`
mais la première syntaxe est recommandée (notamment pour de l’imbrication de substitution, voir cette page ).

Si on récupère la sortie d’une fonction, cela contiendra la succession de toutes les sorties des commandes de la fonction.

Le retour $? d’une substitution correspond au retour de la commande/fonction, et non au retour de l’affectation de la variable.

Quelques symboles spéciaux

https://stackoverflow.com/questions/5163144/what-are-the-special-dollar-sign-shell-variables

$# : le nombre d’arguments
$1 : premier argument ; $2 : le 2e argument, etc…
$? : code renvoyé par la dernière commande executée ; renvoie 0 si aucune commande précédemment executée dans ce contexte (au sein d’un script, ou d’une session bash)
$@ : liste sous forme de vecteur de tous les paramètres : {$1, $2, $3 …}
$$ : PID du shell actuel
$IFS : séparateur de champ (actuel, car peut être changé)
$0 : nom de la commande ou du script shell

[ et test

En shell, [ est une commande ; c’est un alias de la commande test.
Celle-ci renverra vraie si la chaîne fournie est non-nulle, ou bien si l’affirmation qui suit est vraie.

[[ est une spécificité bash, et ne fonctionne pas en sh.

Arithmétique

bash possède des fonctions d’arithmétique avancées, mais ce n’est pas le cas de sh.
En shell POSIX, on peut utiliser la command expr. Par exemple :

a=1
a=$(expr $a + 1)
echo $a

qui donne 2.
Il faut bien penser à mettre les espaces autour du symbole +

Pour voir la liste des opérateurs : man expr
ou cette page.

Fonction

Déclaration :

myfunction () {
  echo $1
  echo $2
  return 0
}

À défaut de code de retour explicitement spécifié, la fonction retournera le retour de sa dernière commande exécutée.
Les paramètres de position ($1, $2 etc) sont ceux de l’appel de la fonction.

Utilisation :
myfunction 1 2 3

EN bash, on peut spécifier le mot clé “function” avant le nom de la fonction, mais ceci n’est pas reconnu en POSIX shell.

Portée

Il semble que les variables définies dans une fonction restent accessibles même après la sortie de la fonction (les variables sont par défaut globales).

Par exemple :

myfunction () {
  echo $a
  b=2
}

a=1
myfunction
echo $b

affichera “1 2”.

À l’inverse,

myfunction () {
  echo $a
  local b=2
}

a=1
myfunction
echo $b

affichera uniquement 1, la variable b étant définie localement.

if

Sous la forme
if [ blabla ]; then echo YES; fi
la condition if sera validée si test blabla renvoie 0. Par exemple blabla est une chaîne non-nulle ; ou encore blabla est une opération logique qui est vraie (par exemple 1 -eq 1, ou "abc" = "abc").

Sous la forme
if command ; then echo YES; fi
la condition sera validée si la commande/fonction “command” renvoie 0.
La commande “command” sera exécutée, et sa sortie affichée si applicable.

20 Jul 2022, 00:00

Désactiver les touches mortes (dead keys)

Très inspiré de cet article.

Les touches mortes sont des touches modificatrices qui, seules, ne produisent pas d’entrée clavier. Elles doivent être suivies d’une autre touche qui sera alors modifiée (par exemple le circonflexe, le backtick qui peut devenir un accent grave etc). Il faut répéter l’appui sur la touche pour obtenir le caractère seul.

Dans mon cas, je souhaite utiliser le backtick lors du premier appui. Pour ceci, il faut déjà identifier l’ID de l’evenement lorsque j’appuie sur la touche en question. Lancer
xev
appuyer sur la touche à paramétrer, et regarder le “keycode”. Pour le backtick, c’est 16.

Ensuite, on vérifie le comportement de cette touche (modifier l’ID si besoin) :
xmodmap -pke | grep " 16 "
qui me donne
keycode 16 = egrave 7 egrave 7 dead_grave Egrave dead_grave

Le “dead_” signifie que la touche se comporte comme une touche morte. Le “grave” signifie le backtick. On remplace donc l’entrée par :
keycode 16 = egrave 7 egrave 7 grave Egrave grave

et le backtick s’affiche directement lors du premier appui !

Je suppose que ce réglage ne tient pas un reboot, voire une déconnexion de session. À vérifier.

20 Jul 2022, 00:00

Gestion des onduleurs sous Linux : NUT

Ressources en vrac

Doc debian-fr.xyz
Doc officielle Debian
Doc ArchLinux
Doc Ubuntu, un peu vieille
https://ignace72.eu/utiliser-un-onduleur-eaton-sur-gnu-linux.html

Présentation

NUT (Network UPS Tools) est un ensemble de logiciels qui servent à surveiller les onduleurs et réagir à leur état. Il y’a :

  • le démon nut-driver (commande upsdrvctl) qui communique avec l’onduleur
  • le démon nut-server (commande upsd) qui permet de répondre à des requêtes (locales ou réseau)

Ces 2 démons doivent être lancés sur le poste qui communique en USB avec l’onduleur.

  • le logiciel upsc qui va interroger les démons upsd (en local ou sur d’autres postes)
  • le démon upsmon qui permet d’interroger différents démons upsd et lancer des alertes

Dépôt git du projet

Dans l’exemple ici, il y’a un seul pc qui contrôlera NUT et qui sera relié à l’onduleur ; on ignore donc toutes les configurations réseau.
L’onduleur utilisé est un Eaton Ellipse ECO 800.

Install de NUT et vérification du branchement de l’onduleur

apt install nut
sous Debian.
C’est un paquet virtuel qui dépend de nut-client et nut-server.
nut-client contient entre autres les exécutables upsc, upscmd, upsmon.
nut-server contient entre autre upsd, upsdrvctl.

Brancher l’onduleur via USB.
lsusb donne :
Bus 006 Device 005: ID 0463:ffff MGE UPS Systems UPS

On peut vérifier que le fichier appartient bien au groupe nut (adapter les chiffres au résultat ci-dessus) :
ls -l /dev/bus/usb/006/005

Pilote de l’onduleur

sudo nano /etc/nut/ups.conf

Chaque onduleur doit être défini sous la forme

[upsname]
       driver = <drivername>
       port = <portname>

avec éventuellement d’autres options facultatives. On peut mettre auto pour le port. Le champ desc semble être là pour mettre une description plus complète commentaire).

Pour identifier la liste des pilotes en fonction du matériel, consulter cette page.
Pour un Eaton Ellipse Eco 800, c’est usbhid-ups. Si on clique sur le nom du pilote, on accède à ses otions de configuration.

On peut aussi tester la commande nut-scanner, qui renvoie un bloc de configuration auto-detecté (+ d’infos avec sudo).

Cela me donne le bloc suivant à ajouter à la fin du fichier :

[eaton800]
    driver = usbhid-ups
    port = auto
    desc = "Eaton Ellipse ECO 800"

Lancement

On peut vérifier en lançant manuellement :
sudo upsdrvctl start eaton800

Le processus sera visible via
ps aux | grep usbhid

On peut lancer le service
sudo service nut-driver start
mais visiblement, si le service nut-server n’est pas en route, il quitte au bout de quelques secondes.

Configuration du démon upsd

Celui-ci sert à mettre les informations de l’onduleur à disposition de clients.

Lancement manuel

À fin de compréhension et de debug. On peut lancer upsd manuellement avec le chemin
/usr/lib/nut/upsd
La commande upsd intégrée dans le path (/usr/sbin/) est un script qui va lancer la commande ci-dessus uniquement si la configuration du fichier upsd.conf autorise le lancement.

Si on a l’erreur Can't connect to UPS [...] au lancement, c’est probablement que le processus driver (upsdrvctl) n’est pas lancé.
Sinon on doit avoir Connected to UPS [...]

On peut vérifier le bon lancement du processus via
ps aux | grep upsd | grep nut

Lancement via service

Cette méthode permettra le démarrage automatique de l’ensemble des services nut.
sudo nano /etc/nut/nut.conf
mettre MODE=standalone

On démarre le service :
sudo service nut-server start

Utilisateur

Il faut définir (au moins) un utilisateur dans upsd car une authentification sera nécessaire pour effectuer certaines commandes, notamment celles d’upscmd qui permettent de contrôler l’onduleur (bip, extinction etc).

Pour ceci,
sudo nano /etc/nut/upsd.users et ajouter à la fin un bloc par utilisateur, de type :

[myadmin]
        password = mypass
        #allowfrom = localhost
        actions = SET
        actions = FSD
        instcmds = all
        upsmon master

Détail des options : man upsd.users
(ou https://linux.die.net/man/5/upsd.users )
Actuellement (2022), fsd (forced shutdown) et set (définir des variables sur l’onduleur) sont les 2 seules actions.
instcmds sont les options disponibles dans upscmd -l.

Logiciels clients

upsrw ??

upscmd

upscmd permet de s’adresser directement à l’onduleur.

upscmd -l eaton800
pour voir les commandes supportées par l’onduleur (par exemple contrôler le bip, forcer l’extinction etc)

upscmd eaton800 command:enable
pour lancer la commande en question sur l’onduleur

Sur mon Ellipse ECO 800, il semlble que beeper.disable n’ait pas d’effet, et que load.off et shutdown aient le même effet : couper les prises de courant de l’onduleur ET éteindre l’onduleur, le rendant injoignable sans rallumage manuel de l’onduleur.

upsc

upsc permet de s’adresser à un démon upsd.

upsc -L [host]
pour lister tous les onduleurs détectés sur host ; si l’host n’est pas spécifié, c’est localhost.

Si on a le message d’erreur Error: Connection failure: Cannot assign requested address, c’est que upsc n’arrive pas à communiquer avec upsd ; soit que ce dernier n’est pas lancé, soit qu’il n’accepte pas la requête (voir dans ce cas la directive LISTEN du fichier upsd.conf, même s’il me semble qu’il n’est pas nécessaire de la configurer si tout se fait en local sur 1 seul poste).

upsc eaton800[@host]
pour voir les données actuelles de l’onduleur ; on peut quérir un seul attribut en le mentionnant ; par exemple
upsc eaton800 ups.status
qui peut être OL (OnLine, sur secteur), OB (OnBattery)
ou encore upsc eaton800 battery.charge

Si non a l’erreur Error: Driver not connected, c’est que upsc arrive à communiquer avec upsd, mais que upsd n’arrive pas à communiquer avec le pilote (par exemple processus pilote qui a été tué).

Si prise USB débranchée -> “Error: Data stale”

Monitoring automatique - upsmon

upsmon est le composant qui va surveiller l’état de l’onduleur, et lancer des actions selon l’état (surt batterie, batterie critique etc).
On définit au moins 1 onduleur à surveiller :

sudo nano /etc/nut/upsmon.conf

Le fichier documente chaque section.
Il faut une ligne MONITOR par onduleur ; par exemple
MONITOR eaton800@localhost 1 myadmin mypass master

Le “1” correspond au nombre d’alims qui sont alimentés par l’onduleur en question ; pour la plupart des pcs standard, qui n’ont qu’une seule alim, ce sera 1.

On peut toutefois entrer “0” si le pc surveille l’onduleur mais n’est pas branché dessus ; il effectuera les actions d’alerte (mail etc.) mais ne s’éteindra pas en cas de batterie critique. En ca cas, il faut aussi définir la variable MINSUPPLIES à 0 (pour déclarer que le poste peut fonctionner sans aucun onduleur).

master & slave

En général, un poste branché sur l’onduleur ET capable de communiquer avec lui sera considéré comme master ;
Un poste branché sur l’onduleur mais sans communication de données sera considéré comme slave.

En action automatique, un poste master ne s’éteindra que lorsque tous les slaves seront éteints.

NOTIFYCMD

https://networkupstools.org/docs/user-manual.chunked/ar01s07.html

Toujours dans upsmon.conf, on peut définir la commande appelée pour informer l’admin lorsqu’un événement se produit (coupure courant, batterie faible etc). C’est le paramètre NOTIFYCMD.

Cette commande ne sera exécutée que pour les alertes possédant le flag EXEC !! (voir plus bas)

Ce peut être un script custom, ou bien le planificateur intégré à NUT (upssched). Le message de l’événement sera envoyé à cet exécutable en tant que 1er et seul argument.

Penser aux droits d’accès ! La commande sera exécutée par l’utilisateur nut (sur Debian), il doit pouvoir y accéder en exécution.

NOTIFYMSG

Permet de personnaliser le message associé à chaque alerte.

NOTIFYFLAGS

Définit le type d’actions à effectuer pour chaque type d’alerte. Il y’a :

  • WALL : prévient chaque utilisateur sur le système
  • SYSLOG : inscrit dans le syslog
  • EXEC : lance la commande définie à NOTIFYCMD
  • IGNORE : ne rien faire

Il faut noter FLAG+FLAG+FLAG, par exemple
EXEC+SYSLOG+WALL

Lancement via service

sudo service nut-client start

upssched

upssched est un script qui permet de gérer la planification des alertes plus finement. Par exemple de définir un délai avant de déclencher l’alerte, pour ne pas êztre prévenu en cas de micro-coupure de courant.
On le configure via le fichier /etc/nut/upssched.conf.

Je n’aborde pas son usage ici.

GUI

nut-monitor
nut-cgi (interface web)

Journaux et contrôle des services

Voir les journaux de nut-driver (upsdrvctl) :

sudo journalctl -u nut-driver
sudo service nut-driver status

Voir les journaux de nut-server (upsd) :

sudo journalctl -u nut-server
sudo service nut-server status

Voir les journaux de nut-client (nut-monitor, upsmon) :

sudo journalctl -u nut-monitor
sudo service nut-monitor status
sudo service nut-client status

sudo service ups-monitor ??

29 May 2022, 00:00

Notes sur locate

La commande locate est fournie par plusieurs paquets, notamment mlocate puis plocate, qui prennent notamment en charge l’option de configuration PRUNENAMES.

L’installation du paquet crée une tache cron dans /etc/cron.daily. On peut la désactiver via chmod -x /etc/cron.daily/mlocate ou chmod -x /etc/cron.daily/plocate.

locate -i pour ne pas prendre la casse en compte.

Pour voir tous les fichiers indexés, on peut faire un locate /.

23 May 2022, 00:00

FTP - passif ou actif

Très bonne lecture : http://slacksite.com/other/ftp.html

En succint :

FTP utilise 2 canaux de communication : commande (C) et données (D). FTP n’utilise que du TCP, jamais d’UDP.

Mode actif

En mode actif, le client contacte le serveur via le canal C. Le serveur est alors autorisé à lui répondre via le même canal.

Le serveur contacte ensuite le client sur le canal D. (le serveur initie la connexion, il est actif).
Le client n’ayant “rien demandé” sur ce canal, le message est très probablement rejeté (par le pare-feu ou routeur du client).

Mode passif

Pour palier à ce problème, lorsque le client initie la connexion sur le canal C, il dit “PASV” (un genre de “j’ai besoin qui tu sois passif, tu n’arriveras pas à me joindre sinon”).
Le serveur crée alors une nouvelle “ouverture” pour le canal D, dont il informe le client, et c’est à nouveau le client qui initie la connexion sur le canal D.

Le serveur est passif, en ceci qu’il n’est à l’origine d’aucune connexion.

Plus de détails

En mode actif, les ports des canaux C et D par défaut sont :

  • serveur : 21 et 20
  • client : 2 ports random >1023 (N et N+1)

Côté serveur, il me semble que seul le port 21 a besoin d’être ouvert dans le pare-feu/routeur.

A compléter

En mode passif, il faut définir une fourchette de ports qui pourront être utilisés par le serveur pour recevoir des connexions (apparemment 1 port par connexion pourrait ne pas suffire).
Il faut ouvrir ces ports dans le pare-feu/routeur.

Une explication de pourquoi le serveur n’utilise pas le port 20 en mode passif.
En gros, dans le canal de données, rien n’identifie le client à part le port utilisé.

31 Jan 2022, 00:00

Notes sur find

Suivre les liens symboliques

Par défaut, find voit les liens symboliques comme des fichiers. Pour qu’il considère la cible du lien et non le lien lui-même, il faut utiliser find -L.

Éxécuter une ou plusieurs commandes sur les résultats

-exec echo {} \; pour une commande (ici echo)
-exec echo {} \; -exec touch {} \; - exec cat {} \; pour plusieurs commandes.

Trouver des dates de modification dans le futur

Si une arborescence contient des fichiers dont la date de modification est dans le futur, on peut utiliser -mmin -0,01 pour trouver les fichiers dont la date de modification est plus récente que 0,01 minutes (soit moins d’une seconde) :
find ./ -mmin -0,01

On peut modifier cette date avec touch (avec -exec)

Trouver les liens symboliques

Source

find ./ -type l

Trouver les liens durs

Source

find -type f -links +1 pour lister les fichiers dont les inodes sont référencés plus d’une fois (ces autres références peuvent être en dehors du répertoire dans lequel est lancé find) . Pour ensuite voir les différents fichiers qui référencent le même inode qu’un fichier précis, on peut faire find -samefile ./my-file.

Trouver les dossiers vides

find ./ -type d -empty
find /path/to/data/ -type d -empty -print -delete pour les supprimer

Classer par date

find ./ -iname "*" -printf "%T+\t%p\n" | sort

On peut rajouter awk '{print $2}' pour ne pas afficher la date.